Arrêt de travail ou pas ?
La réglementation en matière d’arrêt de travail lié au Covid-19 a changé. Le point.
La crise sanitaire se poursuit, et avec elle, le nombre d’arrêts de travail augmente. Ils peuvent être délivrés dans différents cas. Il est demandé aux personnes présentant des signes évocateurs de Covid-19 de rester isolées à domicile (ou dans un lieu d’hébergement si l’isolement au domicile n’est pas possible). Elles ne doivent pas se rendre sur leur lieu de travail, dans l’attente des résultats du test de dépistage que leur a prescrit leur médecin. Un arrêt de travail leur sera fourni si besoin par leur médecin.
Pour éviter de contaminer à leur tour d’autres personnes, les personnes contacts (voir encadré) doivent également rester isolées jusqu’au résultat du test de dépistage, même si elles ne présentent pas de symptômes. Elles ne doivent pas se rendre sur leur lieu de travail. Un arrêt de travail leur est délivré si nécessaire (notamment si elles ne peuvent pas télétravailler) par l’Assurance maladie qui a pour mission d’appeler toutes les personnes contacts. Il est important de noter que les parents d’enfants "cas contacts" peuvent également se voir prescrire un arrêt de travail par l’Assurance maladie si le télétravail n’est possible pour aucun des deux parents.
Enfin, les personnes dont le test de dépistage est positif doivent s’isoler pendant la durée des symptômes. À réception des résultats du test, le médecin prescripteur (ou l’Assurance maladie) prend contact avec elles par téléphone pour leur expliquer les démarches à suivre et si besoin, leur délivrer un arrêt de travail pour couvrir la période d’isolement. Dans l’hypothèse où le test est négatif, cela n’implique pas automatiquement la reprise immédiate du travail. L’isolement est le plus souvent maintenu quelques jours. Le médecin ou l’Assurance maladie délivre alors au patient un arrêt de travail couvrant la période nécessaire d’isolement.
Cas contact
Un cas contact est une personne, qui en l’absence de mesures de protection efficaces (hygiaphone, vitre, masque), a partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable. Il peut s’agir d’un contact direct avec un cas positif à la Covid-19, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (conversation, repas, accolades, embrassades). Mais cela peut également être quelqu’un avec qui l’on a partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel...) pendant au moins 15 minutes.
En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes contacts à risque.
Par la FNSEA Centre-Val de Loire
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